Souvent, la nuit, quand je ne trouve pas le sommeil, je pleure.
Je pleure sur moi qui ne réussit jamais rien, qui n'a aucun courage, qui subit la vie, laisse se passer les horreurs de la vie sans réagir, qui suis trop passif.
Je pleure sur les uns, qui ont l'âme trop pure pour survivre dans un monde de loups, et qui vivent reclus dans une prison dont ils ont érigé eux même les barreaux.
Je pleure aussi sur les autres, ceux-là sans qui peut être que les uns pourraient mieux vivre, qui n'ont peut être pas conscience du mal qu'ils produisent, des monstruosités qu'ils commettent sans la moindre retenue, et qui au fond sont peut être autant victimes que coupables dans cette société de brutes modernes.
Cette société sur laquelle aussi il m'arrive de pleurer, qui m'inquiète, tous les jours un peu plus, un peu plus inhumaine, à la recherche de l'or, avide de sang, d'exploitation, de bonheur virtuel, éphémère, raffiné, fabriqué, contrefait, et qui continue sa folle course vers la folie grandissante, sans que quiconque ne la méne, sans que quiconque ne fasse geste pour la freiner... (qui ne fait geste consent paraît il.).
Je pleure sur l'homme dont la nature dispârait autant qu'il fait dispâraitre la nature... Le propre de l'homme, c'est peut être non pas la pensée ni l'intelligence, mais il est possible que ce soit, en définitive le fait de ne pas se projeter dans le futur de ses actes, mais se projeter directement les solutions qu'il apportera pour essayer d'effacer les conséquences de ses activités. Il a beau avoir un tour d'avance, la nature le dépassera toujours, mais en aura t il conscience un jour ? Rien n'est moins sur...
En particulier je pleure aussi sur ces innombrables petites miséres qui font notre quotidien, et contre lesquelles la lutte est la plus difficille. Ce sont peut être toutes ces histoires qui ne font pourtant aucun bruit, pas de une des journaux,, dont on entend très peu parler qui me rendent le plus triste. Quelqu'un a dit un jour, on peut changer les lois, la société, le modèle de vie de tout un peuple, mais nous sommes bien impuissants face aux "petits" détails... Et cela est tellement vrai...
Voilà, je pense vous avoir tout dit... Ma crise de larmes passera, comme toujours, et demain est un autre jour... Le sommeil finira bien par venir, enfin je l'espére...
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